EXPO
31 déc. 2011Comparaison n’est jamais raison… Maxime Rovere entend passer outre le proverbe. On ne peut pas le blâmer d’aller au-delà des opinions communes. Mais le journaliste aurait mieux fait de s’abstenir…de comparer les trois expos consacrées à Alice au Pays des Merveilles, à Liverpool, Issy-les-Moulineaux et Rennes. Entre les trois évènements, il existe une divergence des approches thématiques… ainsi que budgétaires.
On en convient : Maxime Rovere admet ces nuances. En revanche, on a bien du mal à comprendre par quel truchement il arrive à cette conclusion hâtive : l’expo des Champs libres est plus modeste et, surtout, moins inventive. Car pour lui, pas de doute, la meilleure réponse émane de l’exposition anglaise, « admirable par la qualité des œuvres présentées, l’ampleur du propos et l’intelligence des moyens déployés. »
Bon, admettons la critique… Mais nous trouvons bien dérisoire ses explications. Pour tout dire, Unidivers a le vague sentiment qu’il n’a pas vu Images d’Alice (au contraire de l’expo de Liverpool)… A notre avis, il ne suffit pas de citer des illustrations présentées aux Champs libres (et non à la bibliothèque de Rennes comme il l’affirme) pour justifier un parti-pris…
A contrario, Unidivers défendra le choix des Champs Libres qui, comme Maxime Rovere le parodie si bien, ressemble à une fête de « non-anniversaire ». Comme un précédent de nos articles le soulignait, elle n’a rien ni pompeuse ni prise de tête. « On est dans la nostalgie. Rien que dans la nostalgie qui soigne les affres de la vieillesse. » Loin d’être un simple accrochage et une présentation érudite, l’évènement rennais convainc par sa mise en scène soignée, par son côté ludique artistique et sa poésie enfantine.
Jean-Christophe
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