L'artiste Abraham Poincheval à sa descente de son perchoir.

L'artiste Abraham Poincheval à sa descente de son perchoir.

Les spectateurs dans l'attente de la descente.
Les spectateurs dans l'attente de la descente.

Perché au-dessus de la galerie d'art contemporain, la Criée, Abraham Poincheval était là-haut depuis une semaine. Sous la pluie. Sous le soleil. Sous le vent. Il regardait Rennes du ciel. Il saluait ses fidèles qui venaient le voir tous les jours. Et puis, toutes les bonnes choses ont une fin. Ce dimanche 21 février, il a fallu redescendre dans la foule. Il a fallu redescendre et répondre aux questions des journalistes de France 3 Bretagne, des Rennais.

Assailli d’interrogations, Abraham répond poliment. Il dit ce qu’il a vécu. Il raconte ses six jours à la presse. De loin, on le regarde. On entend un mot sur deux. « Ce qui m’a surpris, » c’est le nombre de personnes qui sont venues me voir, » affirme-t-il. Mais qu’importe les paroles, on regarde l’homme. L’ermite des villes. Celui qui est resté sur une plate-forme au-dessus des halles centrales.

On l’imaginait avec une barbe blanche. Il apparaît avec quelques poils hirsutes. On l’imaginait avec des yeux noirs perçants. Il a des yeux bleus. On l’imaginait un peu fou. Il évoque le besoin de prendre une bonne douche. Abraham l’ermite est redevenu humain. Il repose le pied sur la terre ferme. Il retrouve la vie trépidante et les projets. L’artiste-performer veut marcher sur les nuages.

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